23.9.07

Barbie Pochtronne


En fait non, j'ai la flemme de tout vous raconter surtout que par moment j'ai des transitions en étoiles, je vais de scène en scène sans savoir ce qu'il y a entre deux. Ce fut juste bien, je ne me suis pas retrouvée en sous-vêtements, je n'ai pas comaté sur un canapé toute la soirée. Je me suis juste amusée mais comme une tarée, j'ai pas arrêté de rire et je crois que j'ai fais rire des défoncés à la beuh, mais je suis pas sure. Et aussi, mais j'attends confirmation, je crois que j'ai entendu J'Ecoute Les Cramps des BB Brunes, je suis pas particuliérement fan de ca, mais ça m'a étonnée que ce soit connu sur Apt ce genre de groupe, et je crois que je me suis mise à chanter la chanson aussi. Sinon, je suis malade à en crever. J'ai la voix qui oscille entre celle d'un adolescent qui mue, d'un cancéreux fumeur depuis 40 ans et le néant (genre j'ai plus de voix parfois). Il me fait légérement chier cet article, alors je vais vous faire une playlist pour l'embellir un peu, lui donner du cachet (on dirait que je parle d'un bien immobilier la).


Arcade Fire - Rebellion(Lies) (White Session 09/03/2005)
Jarvis Cocker - Baby's Coming Back To Me
Fat Boy Slim - Don't Let The Man Get You Down
Patrick Wolf - Bluebells
Eight Legs - These Grey Days
Belle And Sebastian - Another Sunny Day

17.9.07

I Will Kill Again.

J'aimerai pouvoir écrire au rythme de la musique (comme certains peuvent rire en rythme) parce que la je n'arrête pas de sautiller tant la musique m'emporte alors je me disais que ce serait chouette si un jour un débile accro à l'informatique pouvait trouver comment on faisait ce serait géant.

Bon et sinon je crois que chaque dimanche soir je vais écrire un article spécial "Aidez moi demain matin j'ai sport je veux pas y aller", surtout qu'en plus demain ca commence vraiment (1/2 heure de sport ca compte pas), et que le pire est qu'on commence par athlé, alors je sais pas ce qu'on va faire mais je sais comment ca finira ; la tronche pleine de sueur, le visage écarlate virant vers des couleurs encore jamais vues sur un visage humain, la frange dans un état plus que lamentable, et en plus on marche péniblement parce que les premières courbatures se font sentir (tu peux le dire j'en connais un rayon sur le sport et la souffrance). Surtout qu'après ces deux heures d'effort on doit fournir une autre sorte d'effort ; deux heures de concentration devant une prof de français plus qu'ennuyante.

Et puis là je suis en train de mourir de désespoir parce que j'attends en vain que l'Herbe Rouge daigne se pointer dans ma boite aux lettres (Oui ma mère a eu la bonne idée de le commander par internet). D'autant plus qu'il a l'air vraiment génial. Je peux vous dire que Dom Juan ca nourrit pas son homme. Et je sais d'ores et déjà qu'après avoir lu celui-ci (et un autre aussi que j'ai commandé) j'achéterai J'irai cracher sur vos tombes puis tout les autres Boris Vian.

Bon, parlons musique. J'essaye en vain depuis plus d'une demi-heure à mettre en ligne Beirut à Glastonbury mais étant donné que ma connection bug comme on a jamais vu vous pouvez vous fourrez le doigt dans le nez pour l'avoir ce soir. Je ne sais même pas si j'arriverais à publier cet article.
Le mot de la fin sera : J'aime Hopes Away des Eight Legs (moults merci ici), j'aime Gypsy Death And You des Kills (moults remerciements ) et j'aime plus que tout Jarvis Cocker.
Et le 2ème mot de la fin, sera une quasi-exclusivité quasi-mondiale (on dit moults moults merci ) : "Clod Naast s'est fait tabassé à la fête de l'Huma pendant les Stooges" m'a-t-on dit, alors mon moi profond espère que c'est vrai, parce que je n'ai vu personne d'autre en parler, d'habitude je suis a la ramasse, détiendrais-je une information capitale? (Beaucoup d'entre nous espèrent qu'il sera défiguré à vie).


EDIT: Beirut, Live à Glastonbury 2007

14.9.07

Long Haired Child


Cela fait tout bizarre d'avoir un nouveau blog, faut dire que l'ancien avait presque un an, ce qui est une durée tout à fait presque exceptionnelle dans la sphère bloguienne. Donc je suis fière de moi.

Bon arrêtons de discuter de ça, aujourd'hui j'ai décidé de vous parler de mon copain Boris Vian, parce que je suis un peu accro à la littérature du XXeme ces temps-ci et que les romans de Boris Vian c'est tout simplement sublime.
Certes je n'en ai lu que deux, L'Ecume de Jours et l'Arrache Coeur (mais l'Herbe Rouge sera bientot dans ma bibliothèque) et ces deux livres m'ont littéralement scotchée.
Le style de Boris Vian, son univers, sont innimitables. C'est un univers qui surprend, au début de ma lecture de L'Ecume des Jours certains détails m'ont surprise, les anguilles qui sortent du lavabo, les souris comme animaux de compagnies, etc... Mais cela passionne, on vit presque dans cet univers décalé, déjanté, d'autant plus que dans l'Ecume des Jours, l'histoire d'amour des héros nous passionne au début et petit à petit nous révulse tant est que plus la fin approche plus le dénouement tragique parait inévitable. "Le plus poignant des romans d'amour contemporains" disait Raymond Queneau et il avait bien raison. Telle une revisite des histoires d'amour destructrices souvent abordées dans les romans mais aussi souvent remachées, ici Vian la transforme totalement, prenant le 'destructrice' au pied de la lettre détruisant en plus de ses personnages, leurs environnements quotidiens. De telle façon qu'il laisse croire au lecteur que le bonheur une fois trouvé, nous devons en payer de notre vie.
Mais revenons sur les mots pris "au pied de la lettre", car c'est bien le cas ici, Vian nous régalant d'expressions et de métaphores totalement géniales (J'essayerais de vous retrouver quelques citations).

Pour ce qu'il en est de l'Arrache Coeur, personnellement, je dirais que ce language qui me plaît tant dans l'Ecume des Jours était moins présent ici mais néanmoins on y retrouve en grande quantité ce fabuleux univers décalé, hors du temps (La foire aux vieux par exemple). L'histoire est moins facile à cerner qu'avec l'Ecume des Jours. Et pourtant, comme dans l'Ecume des Jours une progression vers la destruction remarquée tout au long du livre. Il est toujours question d'amour, mais d'amour maternel cette fois-ci, un amour surprotecteur, un amour anxieux. On assiste à des scènes entières de maladies meurtrières, d'accidents terribles imaginés par la mère. Et plus la fin du livre avance plus ces scènes imaginent l'impossible, plus l'on prend des mesures drastiques propres à l'univers de Vian envers les enfants. La fin de ce bouquin est terrifiante dans un certain sens.

Tout ce que je peux dire pour conclure, c'est que Boris Vian possède un univers jamais créé dans aucun autre bouquin, ce n'est pas un livre d'anticipation, ce n'est pas un monde imaginaire, c'est tantôt notre monde ordinaire pris au pied de la lettre, tantôt des parcelles d'imaginaire glissées dans un monde normal par un homme dont l'imagination semblait illimitée tant les choses qu'il invente sont jolies, poétiques, telles une ôde à la langue française, un hommage.

13.9.07

A Call To Arms

Après presque un an de Stuck On Them, j'ai décidé qu'il était temps de migrer, réalisant que Skyblog, c'était de la fiente un peu. On verra bien ce que ça donne. En attendant, London Boys reste toujours en service pour quelques temps.